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mardi 26 juin 2012

Et une petite image, une !

kiloptyque CAF2 F 03

J'écoute Bhangra bros, de Firewater, sur l'album The golden hour.

lundi 4 juin 2012

Ça faisait longtemps !

D32

Et c'est tout pour aujourd'hui...

vendredi 13 avril 2012

1024! (ça avance)

Pour le projet en cours 1024!, les prises de vues sont finies depuis une semaine,

A0

de l'image A1, la première en haut à gauche,

AG34

à la AG 34, la dernière en bas à droite.

Et donc chaque image a été rephotographiée, pour une quatrième génération, la première en numérique. Pour des résultats très variés en fonction des couleurs de l'image originale, de parfaitement juste :

?23

à très décevant (par rapport à l'image de base, en terme de fidélité chromatique) :

?27A

C'est dû au capteur du boîtier qui a beaucoup de mal avec le rendu des rouges et des couleurs en contenant. Non pas des « rouges de lumière incidente », comme un objet qui est rouge parce qu'il absorbe les longueurs d'onde de la lumière inférieures à 600 nanomètres, et donc renvoie par réflexion les longueurs d'onde supérieures par exemple, mais les rouges de lumière, comme quand un filtre rouge est placé devant une source de lumière blanche (ou du moins à large bande passante) : notre œil voit une couleur, mais l'appareil en montre une toute autre. C'est le même phénomène qu'en photo de scène : les rouges sont cramés, les violets profonds deviennent bleu clair, les ambres devient jaunes, beuark !

mercredi 21 mars 2012

Kiloptyque, prises de vues, reproductions pour une cinquième génération, en format 24 x 36.

Donc, si vous suivez bien, nous avons des reproductions pour une seconde générations d'images qui m'ont donné des films avec des négatifs issus de diapositives, une seconde campagne de reproductions pour une troisième génération qui m'ont donné des négatifs de négatifs, soit, des positifs, que je me suis empressé de figer dans de la résine, la quatrième génération est née peu après, nous avons donc des négatifs 4 x 5" (10 x 12,5 cm), que je reproduit à nouveau, mais cette fois, en format 135 (24 x 36), c'est quand même mon format de prédilection, et puis c'est aussi dans ce format que j'ai le plus de possibilités de dérives chromatiques, du fait d'un choix important dans mes tiroirs. On va donc commencer avec 25 émulsions différentes, aux dates de péremption allant de mai 1999 à avril 2013, ça devrait faire de la variété...

Les premiers tests donnent bon espoir :

K1-5G

Pour moi qui ai un certain goût pour la macro et microphotographie, le kiloptyque de 125 cm de large qui passe à :

G1-5G-2

7,5 mm (167 fois plus petit ;o), ça laisse entrevoir des possibilités rigolotes...

PS : Faites attention, si vous adoptez un kiloptyque, ça se reproduit à toute vitesse, ces bêtes là !

mardi 20 mars 2012

Petit chariot de prise de vues.

J'ai besoin de pouvoir rephotographier le kiloptyque image par image à nouveau, pour une quatrième génération des 1024 images. Là impossible évidemment d'utiliser le soufflet avec un reprodia, le film étant pris dans la résine, mon problème s'apparente à une prise de vue macro classique, à refaire quand même un certain nombre de fois...

Et le souci, avec la macro c'est la mise au point (bon, en photo, en règle générale, mais c'est vraiment très sensible en macro), quand on est au rapport un sur deux, voire un sur un, il faut un bon trépied solide, et un banc d'approche pour un confort optimal. Les premiers essais faits à main levée m'ont bien convaincu de l'impossibilité d'avoir un travail propre de cette manière, un trépied solide, à déplacer latéralement ne pose pas de grands problèmes, mais il faut rester le plus possible perpendiculaire, et ça, c'est bien moins facile. Et puis le réglage d'altitude ne se fait jamais non plus aisément...

main levée

À main levée, déjà, ce n'est pas parfaitement droit, et puis vraiment beaucoup de déchets pour un résultat final approximatif.

Je me suis donc décidé à une fois de plus résoudre un problème en m'en créant pleins de nouveaux ;o).

C'est la raison de du calme régnant ici ces derniers temps, l'apprentissage de la mécanique, c'est long, surtout si on a besoin d'un peu de précision.

La suite en images :

chariot 01 Déjà, le choix du matériau, le PMMA, c'est joli, facile à usiner, lourd (et plus c'est lourd, plus ça absorbe mieux les vibrations préjudiciables à la netteté de l'image), et puis j'en ai en stock (ce qui est aussi une très bonne raison, phynancière, celle là).

chariot 02 la valeur d'écartement des rails a été choisie arbitrairement, par rapport à la taille de mes chûtes de PMMA.

chariot 03 Une première version du système de roulement (en tôle) montée sur le chariot, àvec à gauche le système final, plus précis. À droite, la partie supérieure qui doit 1/ permettre un réglage de mise au point par mécanisme du genre à queue d'aronde et 2/ une possible rotation par rapport à l'axe de déplacement des roues (pour cette application là, ce n'est absolument pas indispensable, mais ça pourrait être utile à l'avenir.

chariot 04 Détail de la queue d'aronde pendant l'assemblage du sandwich de PMMA qui servira de base à l'appareil.

chariot 05 Un système par serrage fixe les deux paires de roues permettant le réglage fin du parallélisme.

chariot 06 Premiers essais de roulement, ça fonctionne !

chariot 07 Je peaufine avec un mécanisme sécurisant le chariot par des roulettes supplémentaires de part et d'autre venant appuyer par en dessous du rail, plus aucun risque de basculer.

chariot 08 Le voilà enfin prêt, avec sa petite platine de fixation rapide Velbon.

chariot 09 Le voilà en action (enfin presque, l'appareil est normalement posé dessus, mais là, je l'avais en main), ça reste très fastidieux, mais quand même bien plus rapide que si j'avais du le faire à la main, et puis trèèès stable. Encore quelques petites améliorations à y apporter et ce sera parfait (un rail supplémentaire en dessous pour assurer la portance et ne pas avoir de flèche au milieu , et... une petite motorisation ça serait vraiment chic !)

F25 Une petite idée de ce que ça donne comme résultat (bin oui, c'est rigolo de faire joujou avec des vis et des boulons, mais faut quand même que ça serve.

mardi 17 janvier 2012

Article sur cuk.ch

linge à la fenêtre

Juste un mot pour signaler un article que j'ai publié sur le site cuk.ch sur le sujet qui me tient à cœur en ce moment, à savoir le Kiloptyque : Faire part de naissance : kiloptyque, « Ciel à la fenêtre II ».

mardi 10 janvier 2012

Bonne année 2012 !

Kiloptique « Ciel à la fenêtre II (t'as de beaux cieux, tu sais) »

Et voilà, il est là !

mardi 3 mai 2011

La résine.

La premier prototype de kiloptyque était satisfaisant du point de vue de l'idée générale, ça tenait debout, mais vraiment pas abouti pour ce qui était des finitions, ni dans la conception même de l'objet (qui il faut l'avouer n'était pas conçu, juste réalisé à l'arrache).

Alph.jpg

Le principal problème, c'était la fixation des 32 films. Avec la chaleur, les plaques de PMMA (Altuglass ou Plexiglass sont des noms commerciaux du Polymétacrylate de méthyle) de 2 mm d'épaisseur, une transparente devant, et une translucide derrière prennent du ventre, dans un sens ou dans l'autre, beaucoup trop souple pour une surface pareille. Du coup, les films qui ne sont maintenus que sur les côtés, par leurs extrémités , se mettent à pendouiller en leur milieu. Et ça va en s'accentuant avec le temps (la détérioration est très rapide, 24 heures suffisent à un effet déplorable). On m'a suggéré le verre, bien rigide, mais, pour une surface de 143 cm², il faut une épaisseur significative, et c'est très lourd, cher, et fragile : non !

Je ne sais pas pourquoi, bloqué pendant plusieurs mois par ce souci de construction, j'en suis venu à l'idée de couler les films dans de la résine d'inclusion. Là, c'était sûr qu'ils n'allaient plus bouger, attirés par la gravité. Bien sûr, en résolvant un problème simple par une technique que je ne maîtrise pas du tout, je me trouve confronté à tout plein de nouveaux problèmes.

J'ai la chance de fréquenter un établissement d'enseignement dans lequel, justement, le savoir qui me fait défaut dans ces pratiques, est parfaitement maitrisé par des collègues, que j'ai abondement questionnés. En plus de quelques heures de lecture de documentation absconse (pour moi qui ne suis pas chimiste) et de surf internet, j'étais prêt à me lancer. J'ai donc commandé un pot de résine Polyester pour couler quelques kvardekduptiks pour me faire la main :

kvardekduptiks