Petit chariot de prise de vues.
Par OG374-GANDI le mardi 20 mars 2012, 10:55 - Bricolages - Lien permanent
J'ai besoin de pouvoir rephotographier le kiloptyque image par image à nouveau, pour une quatrième
génération
des 1024 images. Là impossible évidemment d'utiliser le soufflet avec un
reprodia, le film étant pris dans la résine, mon
problème s'apparente à une prise de vue macro classique, à refaire quand même
un certain nombre de fois...
Et le souci, avec la macro c'est la mise au point (bon, en photo, en règle
générale, mais c'est vraiment très sensible en macro), quand on est au rapport
un sur deux, voire un sur un, il
faut un bon trépied solide, et un banc d'approche pour un confort optimal. Les
premiers essais faits à main levée m'ont bien convaincu de l'impossibilité
d'avoir un travail propre de cette manière, un trépied solide, à déplacer
latéralement ne pose pas de grands problèmes, mais il faut rester le plus
possible perpendiculaire, et ça, c'est bien moins facile. Et puis le réglage
d'altitude ne se fait jamais non plus aisément...
À main levée, déjà, ce n'est pas parfaitement droit, et puis vraiment
beaucoup de déchets pour un résultat final approximatif.
Je me suis donc décidé à une fois de plus résoudre un problème en m'en
créant pleins de nouveaux ;o).
C'est la raison de du calme régnant ici ces derniers temps, l'apprentissage
de la mécanique, c'est long, surtout si on a besoin d'un peu de
précision.
La suite en images :
Déjà,
le choix du matériau, le PMMA, c'est joli, facile à usiner, lourd (et plus
c'est lourd, plus ça absorbe mieux les vibrations préjudiciables à la netteté
de l'image), et puis j'en ai en stock (ce qui est aussi une très bonne raison,
phynancière, celle là).
la
valeur d'écartement des rails a été choisie arbitrairement, par rapport à la
taille de mes chûtes de PMMA.
Une
première version du système de roulement (en tôle) montée sur le chariot, àvec
à gauche le système final, plus précis. À droite, la partie supérieure qui doit
1/ permettre un réglage de mise au point par mécanisme du genre à queue
d'aronde et 2/ une possible rotation par rapport à l'axe de déplacement des
roues (pour cette application là, ce n'est absolument pas indispensable, mais
ça pourrait être utile à l'avenir.
Détail
de la queue d'aronde pendant l'assemblage du sandwich de PMMA qui servira de
base à l'appareil.
Un
système par serrage fixe les deux paires de roues permettant le réglage fin du
parallélisme.
Premiers essais de roulement, ça fonctionne !
Je
peaufine avec un mécanisme sécurisant le chariot par des roulettes
supplémentaires de part et d'autre venant appuyer par en dessous du rail, plus
aucun risque de basculer.
Le
voilà enfin prêt, avec sa petite platine de fixation rapide
Velbon.
Le
voilà en action (enfin presque, l'appareil est normalement posé dessus, mais
là, je l'avais en main), ça reste très fastidieux, mais quand même bien plus
rapide que si j'avais du le faire à la main, et puis trèèès stable. Encore
quelques petites améliorations à y apporter et ce sera parfait (un rail
supplémentaire en dessous pour assurer la portance et ne pas avoir de flèche au
milieu , et... une petite motorisation ça serait vraiment
chic !)
Une petite idée de ce que ça donne comme résultat (bin oui, c'est rigolo de faire joujou avec des vis et des boulons, mais faut quand même que ça serve.