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vendredi 21 février 2014

Exposition à la CIA, demandez le programme !

Un petit billet pour vous prévenir que l'expo/atelier Immersion (quand, le sous–titre « (en devenir) » prend tout son sens) se tient encore jusqu'au deux mars à la Cité Internationale des Arts (voir billet précédent), et surtout pour vous prévenir du contenu des journées des samedi 22/02 et 02/03 :

Samedi 22 Février :

14h : "Records", performance initiée par Adrien Bonnerot

avec Matthieu Pauget, mathilde Ollitraud-Bernard,

15h : "Motifs photographiques : Le sujet de l'enquête" *

par Tanguy Wermelinger + invité

Table ronde proposée dans le cadre du projet Hans le Malin

16h : "mironton ou barjabulle"

Demo-performance autour de l'outil "free idea"

par Benoit Verjat et Nicolas Couturier

16h30 : Bilan du workshop "ingénierie" sur le système mécatronique du Temporium

avec Oulfa Chellai, Aubrey Clausse, Edgar Servera, Arnaud Gloaguen

présenté par Benoit Verjat et Lia Giraud

Samedi 01 Mars :

14h : " Motifs photographiques : Les outils" *

Par Tanguy Wermelinger et Benoit Verjat

Table ronde proposée dans le cadre du projet Hans le Malin

15h : Performance de Buto en dialogue avec une Image Vivante

par Gyohei Zeitzu

Acteur du film "immersion"

16h30 : Projection de LOW

Film de vidéo danse réalisé par Ludivine Large Bessette

Chef opératrice du film "Immersion"

17h : "Filmer la danse"

avec Alexis de Raphélis, Gyohei Zeitzu, Ludivine Large Bessette et Romain Bigé.

Table ronde proposé dans le cadre du projet "Immersion : En devenir"

Et donc, « (en devenir) », c'est qu'il se passe toujours quelque chose pendant l'exposition.

Je n'ai que peu l'occasion d'y passer, mais lundi, une des salles était habitée par tout un tas de gens s'occupant,

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nombreux avec un ordinateur,

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un fer à souder,

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quelques modules Arduino,

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des bombonnes (d'eau, pour les tests) et des pompes, en vue de faire avancer le Temporium, faisant partie du projet Immersion, à savoir, pour ce que j'en ai compris (en simplifiant exagérément), automatiser le remplissage

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de l'aquarium dans lequel se forment les images

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plutôt que de devoir le faire à la main,

Pour ma part, j'avais amené mon système de reproduction

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en vue de réaliser un nouveau kvardekduptik sur la thématique d'un sujet qui m'est cher, la photo de scène, plus précisément des photos faites au Rock'n Poche, le plus grand festival de rock de Haute Savoie au monde.

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et je suis assez content de cette première étape de reproductions (pour le coup, des duplis de négatifs obtenus directement par traitement croisé, donc des E6, pour une fois développés dans la chimie appropriée ;o), mais, pour brouiller l'écoute, ce sont des négatifs sur un film positif, alors que normalement, partant de positifs, je fais une première série de négatifs sur film négatif (par traitement croisé), mais au final, j'obtiendrais encore des positifs sur film négatif...

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j'aime quand même bien ces bandes noires qui ferment impeccablement l'image...

Et aujourd'hui, c'était Adrien Bonnerot qui faisait le spectacle avec le moulage (je n'étais pas là), démoulage,

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le ponçage

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et l'installation de nouveaux modules à sa pièce centrale, pendant que Lia Giraud

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installait des LED supplémentaires dans un nouveau dispositif algaegraphique, alors qu'en ce qui me concerne,

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je coupais mes films pour les monter sous cache (c'est vraiment ingrat, comme tâche !), en vue de pouvoir les agencer pour composer le kvardekduptik sus–mentionné (il y aura une nouvelle étape de reproduction pour en faire des positifs, même si mes négatifs sont vraiment déjà très chouettes).

Et pendant ce temps là,

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D'étranges mosaïques ornent les vitres de la CIA...

vendredi 14 juin 2013

Retour sur la reproduction (tentative d'explication claire)

J'en ai déjà parlé dans un billet ici, ou encore là, et je sais que quand je l'explique de vive voix, je vois rapidement le regard de mon interlocuteur partir vers le flou, les lointains, je fais ça depuis tellement longtemps que les choses me semblent simples comme de l'eau de roche, claires comme bonjour, mais je vois bien que non, ça a l'air compliqué. Donc, nouvelle tentative d'explication en images :

Une diapositive, toute normale :

Diapo tournesol

Que je reproduis, à l'aide d'un soufflet, sur un autre film diapo, qui devrait normalement être développé dans une chimie appelée E–6, mais qu'en fait je développe en procédé C–41, c'est ce que l'on appelle le traitement croisé (cross processing dans la langue de Buster Keaton);

Négatifs tournesol

Ça a pour effet de donner des négatifs (assez normal, le procédé C–41 est la soupe prévue pour développer les négatifs couleur), une montée en contraste (perte de détails dans les ombres et les hautes lumières), et surtout, en fonction du film utilisé, des variations chromatiques qui peuvent être très importantes, ça dépend de l'émulsion elle même (chaque film a un rendu bien à lui, en particulier pour ce qui concerne l'éventuelle teinte du film, jaune pour une Kodak tungstène –EPJ, EPT, EPY–, magenta pour la E100 VS, vert pour certaines Fuji), mais ça va aussi dépendre de l'âge de la pellicule, de sa durée d'exposition au soleil (au cours d'éventuelles diverses brocantes avant que je l’achète), et probablement d'interactions entre les films et la chimie (le C–41 n'aime vraiment pas développer des films E–6, les laboratoires n'en veulent plus, ou alors, une de temps en temps; d'ailleurs, quand je donne un film à développer, le résultat est assez différent de celui que j'obtiens en le faisant moi–même), voire même du lot de production, Kodak était assez farceur, et faisait discrètement évoluer ses films sans prévenir, quand ils ne changeaient pas le nom tout en produisant la même émulsion.

Ensuite, je rephotographie, toujours avec le même soufflet les négatifs obtenus, en utilisant de préférence un autre film (une autre référence de film) en vue de faire à nouveau varier les couleurs, toujours avec un film diapo développé en traitement croisé, ce qui me donne un négatif de négatif, soit, un positif (comme en maths, moins par moins, ça fait plus) :

Positifs tournesol

Avec des couleurs qui peuvent là aussi varier sensiblement par rapport à l'original, ou pas.

jeudi 28 juin 2012

Mini–kiloptyque, de nouvelles images.

Juste quelques jolies photos faites par Léonard Gade (qui s'avère être mon fils). Comme il venait de s'offrir un 90 mm à bascule et décentrement, j'ai pensé que ça pouvait être une commande intéressante pour qu'il puisse se faire la main avec ce caillou si particulier.

Mini kiloptyque 01

De face.

Mini kiloptyque 02

De profil, avec l'alimentation debout dans l'ombre, au fond à droite.

Mini kiloptyque 03

De face, avec l'alimentation en dessous (qu'est–ce que j'en ai bavé, pour faire une pauvre boîte en PMMA parallélépipédique pas trop moche, j'aurais pu la faire en zinc ou en alu, c'est joli, le métal, mais il aurait alors fallu l'alimenter avec la terre, et les cordons trois connecteurs dont la terre sont vraiment de gros fils très disproportionnés par rapport aux 3,5 Watts que consomme cette pièce !).

Mini kiloptyque 04

De plus prêt.

On notera sur toute la série un aspect bleuté du PMMA, c'est une des difficultés de l'exercice : si on veut un rendu neutre sur le plastique, le film ne sera pas montré avec des couleurs correctes, ici, il l'est parfaitement, et c'est quand même lui la star...

J'écoute Some strange reaction par Firewater, sur l'album Get off the cross... (we need wood for the fire).

mardi 26 juin 2012

Et une petite image, une !

kiloptyque CAF2 F 03

J'écoute Bhangra bros, de Firewater, sur l'album The golden hour.

lundi 25 juin 2012

Kvardekduptik 2, le retour de la revanche.

À l'instar du kiloptyque, et avant lui, le kvarderduptik, bénéficie lui aussi des avancées issues de la réflexion formelle sur le cadre qui est un moule, initiées avec le mini–kiloptyque.

La suite en images :

Kvardekduptik 2012 Fabrication 01

Le principe des mini–kiloptyques est repris à l'identique, on vérifie à blanc que ça s'ajuste bien.

Kvardekduptik 2012 Fabrication 02

Prêt pour soudure (avec ses petits camarades).

Kvardekduptik 2012 Fabrication 03

L'ultime sélection des films, on va faire un peu de vertical, pour une fois.

Kvardekduptik 2012 Fabrication 04

En cours d'encapsulation dans le silicone.

Kvardekduptik 2012 Fabrication 05

Contrairement au mini-kiloptyque, qui, sur sa base de cinq centimètres, tient bien debout tout seul, le kvardekduptik, de trois centimètres seulement offre une prise au vent trop importante, il bénéficie donc d'un piètement en PMMA qui l'alourdi considérablement et le stabilise parfaitement (le vert, c'est juste le film protecteur du PMMA, le socle est lui aussi transparent).

Kvardekduptik 2012 Fabrication 06

De dos, on notera que l'alimentation des LED se fait encore en série sur ce modèle, et on a bien la seconde prise d'alim permettant de chaîner un autre kvardekduptik ou plusieurs mini-kiloptyques.

Kvardekduptik 2012 Fabrication 07

Tout seul dans le noir, il serait plus en valeur sur un fond neutre, mais là, il est dans son lieu de naissance et de conception.

J'écoute Do to me de Trombone Shorty, sur l'album For true

mardi 19 juin 2012

Mini–kiloptyque

Le kiloptyque, c'est formidable, mais c'est un peu encombrant, et très onéreux. Pour que tout le monde puisse en profiter, je me suis décidé à en faire des versions miniatures, avec un négatif 4 x 5" de quatrième génération de la chose à la place des 32 films 135 de l'original. C'est vrai que ça fait de jolis négatifs, un 4 x 5" en traitement croisé, d'une dimension très raisonnable (10 x 12,5 cm).

kiloptyque CAF2 4G

Et la conception est entièrement nouvelle : à cause des innombrables problèmes de fabrication du premier kiloptyque, conséquences inéluctables d'une absence totale de plan (juste quelques vagues croquis), je me suis agité les neurones, allant même jusqu'à connecter quelques synapses pour en finir par simplifier la chose à l'extrême. L'idée est toute bête : faire du potting (de l'empotage, selon le Grand dictionnaire terminologique, Définition : procédé d'enrobage, selon lequel le moule reste attaché à l'article enrobé de résine. ). Donc, plutôt que de faire un moule, de couler, de démouler, et ne ne pas trop savoir comment je vais relier de manière harmonieuse, simple et élégante ce machin avec la lumière qui doit venir de derrière pour en tirer la quintessence, je coule directement dans le moule qui sera le cadre sur lequel seront fixés les LED. Comme je sais que ce n'est pas très clair, explications en images :

cadre PMMA 1

Le moule sera donc un cadre, en PMMA transparent, avec un fond dans le même matériau.

cadre PMMA 2

L'étape de l'assemblage, sur des plaques de verre, c'est parfait pour nettoyer les coulures après, un coup de racloir, et hop !

Mini Kiloptyque LED

Une plaque de PMMA translucide de 2 mm, de la taille du film, pour diffuser, de sorte que l'on ne voie pas les points chauds des LED, est fixée au fond. Au dessus, (ou derrière, c'est selon), sept rubans de LED de dix centimètres chaque, six LED par ruban... Ça nous fait donc un total de 42 ! incroyable (et c'est complètement fortuit). J'ai décidé de les alimenter en parallèle, alors que jusqu'à présent j'étais en série, et je suis ravi de ce choix. Déjà, pour des raisons esthétiques, la tripaille, qui est visible à la fin, à un petit côté dentelle arachnéenne qui n'est pas pour me déplaire, c'est plus aéré, plus léger, et puis d'un point de vue pratique, ça me fait presque deux fois moins de points soudure, et vu que je ne suis pas vraiment un cador du fer à souder, moins j'en fait, mieux je me porte !

Nouveauté, au lieu de faire de l'inclusion dans de la résine, j'ai décidé de tester l'encapsulage dans un élastomère silicone.

Mini kiloptyque 1

Ensuite, il ne reste plus qu'à fixer, au moyen de deux petites vis, la plaque de PMMA transparente sur laquelle on aura positionné les LED juste derrière le film. La transparence totale permet à la lumière d'éclairer un peu derrière, sur les côtés et au dessus aussi, pas suffisant pour des heures de lecture, mais ça fait un petit point de lumière.

Mini kiloptyque 2

Chaque cadre ayant deux prises d'alimentation, il est possible de les chaîner entre eux, les cinq que l'on voit sur la photo ne sont alimentés que par une seule prise (c'est le maximum possible pour cette alimentation qui fait 18 w).

Je dois dire que je suis assez content du résultat final, et pour plusieurs raisons. En premier lieu, l'objet lui–même me plait. Mais surtout, le principe du potting va être réutilisé à plus grande échelle pour les kvardekduptyques, et aussi bien sûr pour les futurs kiloptyques. Je vais tout d'abord lancer une production de quelques kvardekduptyques, et dès que j'en aurais la possibilité phynancière, je pourrais fabriquer les deux autres kiloptyques de la série « ciel à la fenêtre » dont les films sont près à être coulés.

Je vais inaugurer un petit truc, c'est, à l'instar de Chef Simon (le top des sites de cuisine) qui donne la musique qui convient le mieux à la préparation d'un plat, donner une indication de ce qui passe en boucle dans mon atelier quand j'y suis. Donc, en ce moment, j'écoute Flikkendag, de Va Fan Farhe, sur l'album Zet Je Maar...

lundi 4 juin 2012

Ça faisait longtemps !

D32

Et c'est tout pour aujourd'hui...

samedi 26 mai 2012

Ça meuble...

En attendant que j'aie le temps de vous raconter ce qui se passe à l'atelier.

kiloptyque CAF2 C009

vendredi 25 mai 2012

Si ça ne vous plais pas, il faut le dire...

Oui, les commentaires sont ouverts, vous pouvez aussi me dire si ça vous plait ;o).

kiloptyque CAF2 C011

mercredi 23 mai 2012

On va en faire une habitude.

Encore une image...

kiloptyque CAF2 B009

mardi 22 mai 2012

Encore une image.

kiloptyque CAF2 B005

mardi 15 mai 2012

Fin des JPO 2012.

Un grand merci à tous ceux qui sont venus me soutenir, pour les autres, tant pis pour vous, le Bergerac, la Guiness et la Blanche de Bruges coulaient à flots et c'était plutôt sympathique. Quelques images pour celles et ceux qui ont raté ça :

accueil

De jolis tiroirs permettaient de choisir parmi toutes les images du kiloptyque « Ciel à la fenêtre », le premier du nom, dont les films ne sont pas encore coulés dans la résine ou le silicone, ou le premier coulé, mais dernier en date de prise de vues « Ciel à la fenêtre II (t'as de beaux cieux tu sais) », des tirages 10 x 15 (format carte postale) des 1024 images étaient proposés pour la modique somme de deux euros.

Au dessus étaient présentés quelques tirages de 1024!, en format 10 x 15, 13 x 19, 20 x 30 et 30 x 45 pour lesquels l'accueil a été très favorable, je dois dire que j'ai moi même été agréablement surpris du résultat.

JPO01

Le Kiloptyque, et à droite, les nouvelles productions de l'atelier,

Mini kiloptyque

Les mini kiloptyques, un 4 x 5" de quatrième génération encapsulé dans du silicone dans un cadre de PMMA,

Kiloptique « Ciel à la fenêtre II (t'as de beaux cieux, tu sais) » + mini

À côté de leur ainé, ils ne font pas trop pâle figure.

Kvardekduptik 2012

Le kvardekduptik cuvée 2012 est quand même plus élégant que la cuvée 2011 :

Kvardekduptik 2011

Je ne renie pas, mais je trouve qu'il y a quand même un net progrès.

Kvardekduptik détail

un détail (c'est un kvardekduptik d'images issues de « Ciel à la fenêtre », le premier kiloptyque, encore à naitre.

labo

Les claies de séchage sur lesquelles étaient négligemment posés quelques tests de coulage dans diverses résines époxy,

tests silicone

et sur la table lumineuse, les premiers tests de coulage de gel élastomère silicone, nouveau matériau qui va devenir mon produit de base pour remplacer l'époxy.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, on reparlera de tout ça en détail une autre fois.

lundi 7 mai 2012

1024! (ça marche!)

1024!N°1

Voici la première image combinatoire générée à partir des 1024 images du premier kiloptyque.

(à suivre...)

vendredi 13 avril 2012

1024! (ça avance)

Pour le projet en cours 1024!, les prises de vues sont finies depuis une semaine,

A0

de l'image A1, la première en haut à gauche,

AG34

à la AG 34, la dernière en bas à droite.

Et donc chaque image a été rephotographiée, pour une quatrième génération, la première en numérique. Pour des résultats très variés en fonction des couleurs de l'image originale, de parfaitement juste :

?23

à très décevant (par rapport à l'image de base, en terme de fidélité chromatique) :

?27A

C'est dû au capteur du boîtier qui a beaucoup de mal avec le rendu des rouges et des couleurs en contenant. Non pas des « rouges de lumière incidente », comme un objet qui est rouge parce qu'il absorbe les longueurs d'onde de la lumière inférieures à 600 nanomètres, et donc renvoie par réflexion les longueurs d'onde supérieures par exemple, mais les rouges de lumière, comme quand un filtre rouge est placé devant une source de lumière blanche (ou du moins à large bande passante) : notre œil voit une couleur, mais l'appareil en montre une toute autre. C'est le même phénomène qu'en photo de scène : les rouges sont cramés, les violets profonds deviennent bleu clair, les ambres devient jaunes, beuark !

mardi 3 avril 2012

Petit interlude en images qui bougent.

En pleine campagne de prises de vues avec le petit chariot, juste un petit lien vers des images fixes en mouvement :

Réglage reproduction 4G Kiloptyque CAF2..

L'image est un peu tremblotante aux changements d'altitude, c'est que l'on est quand même à un fort rapport de reproduction, environ 1/2, c'est une des 32 lignes choisies au pif dont je fait actuellement des reproductions pour la quatrième génération, la première en numérique.

Pour donner une idée de ce qui se passe à l'atelier. C'est assez fastidieux, mais en même temps, je suis tout d'abord assez content du fonctionnement du chariot, et puis j'éprouve un réel plaisir à rephotographier pour la quatrième fois ces images, une par une. Elles ont bien changé, depuis le début, et ce que je vois me plait bien.

À part un vrai problème de restitution de certaines couleurs par le capteur CMOS du D 300s, qui massacre allègrement les rouges, violets et autres oranges (ce qui est quand même dommage, vu le nombre important d'images de lever de soleil dans la série, je vais tester avec d'autres boîtiers pour voir, un bon vieux CCD, par exemple). C'est un problème que je connais bien en concert, mais là, entre l'image de contrôle sur le LCD de l'appareil et la vraie images à quelques centimètres, la différence est spectaculaire (en concert, je n'ai pas trop l'habitude de regarder ce que je viens de photographier, il y a un temps pour tout.

mercredi 21 mars 2012

Kiloptyque, prises de vues, reproductions pour une cinquième génération, en format 24 x 36.

Donc, si vous suivez bien, nous avons des reproductions pour une seconde générations d'images qui m'ont donné des films avec des négatifs issus de diapositives, une seconde campagne de reproductions pour une troisième génération qui m'ont donné des négatifs de négatifs, soit, des positifs, que je me suis empressé de figer dans de la résine, la quatrième génération est née peu après, nous avons donc des négatifs 4 x 5" (10 x 12,5 cm), que je reproduit à nouveau, mais cette fois, en format 135 (24 x 36), c'est quand même mon format de prédilection, et puis c'est aussi dans ce format que j'ai le plus de possibilités de dérives chromatiques, du fait d'un choix important dans mes tiroirs. On va donc commencer avec 25 émulsions différentes, aux dates de péremption allant de mai 1999 à avril 2013, ça devrait faire de la variété...

Les premiers tests donnent bon espoir :

K1-5G

Pour moi qui ai un certain goût pour la macro et microphotographie, le kiloptyque de 125 cm de large qui passe à :

G1-5G-2

7,5 mm (167 fois plus petit ;o), ça laisse entrevoir des possibilités rigolotes...

PS : Faites attention, si vous adoptez un kiloptyque, ça se reproduit à toute vitesse, ces bêtes là !

mercredi 1 février 2012

Fin des tests pour la quatrième Génération.

Quatrième génération

J'ai fini les négatifs de quatrième génération pour une dizaine d'émulsions différentes en 4 x 5". J'ai commencé les premiers tests pour la cinquième génération par contact, mais il faut que je bricole une source de lumière. Ça avance, mais lentement...

mardi 17 janvier 2012

Article sur cuk.ch

linge à la fenêtre

Juste un mot pour signaler un article que j'ai publié sur le site cuk.ch sur le sujet qui me tient à cœur en ce moment, à savoir le Kiloptyque : Faire part de naissance : kiloptyque, « Ciel à la fenêtre II ».

mardi 10 janvier 2012

Bonne année 2012 !

Kiloptique « Ciel à la fenêtre II (t'as de beaux cieux, tu sais) »

Et voilà, il est là !

vendredi 2 juillet 2010

Kiloptyque, prises de vues 2, reproductions pour une troisième génération.

Deuxième série de prises–de–vues.

J'utilise ici le même matériel que pour la première série, à une différence près, le dispositif appareil + soufflet + objectif + reprodia + flash n'est plus clampé sur la table, mais monté sur mon plus gros trépied pour l'amener à hauteur d'œil quand je suis debout. Avec des LED en lumière d'appoint, pour rendre le cadrage plus confortable.
En effet, si la première série de prise de vues ne nécessite aucun contrôle ni de cadrage (j'ai préféré opérer un léger recadrage), ni de netteté (la profondeur de champ à Ø8 est suffisante), il en va tout autrement pour la deuxième série.

Prise de vues 2

Tout d'abord, il s'agit de dupliquer des films en bande, donc un contrôle visuel du cadrage est indispensable. D'autre part, la disparité de densité des premiers négatifs (due à la disparité des masques) nécessite des corrections d'exposition qui seront effectuées (au pif) par l'intermédiaire de la bague de diaphragme (jusqu'à Ø4 pour les masques les plus denses), d'autres corrections d'exposition sont nécessaires avec les émulsions plus sensibles (320 et 400 ISO, Ø11).

En fait, pour la toute première série de deuxièmes repros, je n'avais pas changé le dispositif, il s'en est suivi un magnifique torticolis de trois jours !

J'ai d'ailleurs refait cette série trois fois. Pour la première, j'ai changé de négatif (le film source) toutes les six vues, le résultat, bien trop « carré » ne me plaisait pas du tout. Pour la deuxième fois, j'avais décidé de jouer sur l'aléatoire, en faisant une, deux, trois ou quatre photos par film source, le résultat; bien trop chaotique et bigarré, fatiguait le regard. Pour la troisième fois, je me suis laissé porter par les séries naturelles, suites d'images ayant la même origine temporelle, lumière et cadrage similaires, de deux ou trois images jusqu'à seize se suivant, et ça marche beaucoup mieux.

Petite parenthèse explicative sur cette histoire de changements de films.

Chaque émulsion a un rendu qui lui est propre, les différences souvent subtiles en développement standard (E-6) sont très marquées en traitement croisé. On observe sur certains films un voile coloré (que j'appelle masque en référence à l'horrible masque de contraste orange des « vrais » négatifs couleur) qui va du léger au très dense, dans des teintes très variées, bien caractéristiques d'un film donné.

Variété01

Les choses se compliquent singulièrement du fait de l'âge parfois canonique des films, de la différence d'émulsion entre deux films à l'appellation identique mais de lots (et d'âge) différents, et d'une possible interaction (là, il faut que je fasse quelques tests) au moment du développement, où cinq films dissemblables se retrouvent dans la même cuve, à échanger frénétiquement avec le révélateur.

Et donc, quand je rephotographie un négatif qui a ses particularités (lui–même reproduction d'une diapositive unique) avec un autre film ayant les siennes propres, j'obtiens après développement un résultat « singulièrement unique ».

Les deux premières séries (de duplis de la première série « Ciel à la fenêtre ») ont été dupliquées sans autre impératif que les changements de film susmentionnés, mais à partir de la troisième, j'ai essayé de tenir compte du rendu colorimétrique des films et des couleurs présentes (image comme émulsion) sur les films source, dans l'idée d'obtenir, de loin, des bandes colorées plus homogènes.

variété02

Et cette histoire prend beaucoup plus de temps que les premiers duplis, car en plus, il faut repérer sur le film source à quel endroit je me suis arrêté à l'aide d'une petite étiquette adhésive, histoire de ne pas reprendre deux fois la même photo (pas d'arnaque, ce sont bien 1024 images différentes qui sont présentées, pas 1022 et deux en double !). Et regarder les images sur la table lumineuse pour essayer d'apparier les couleurs entre le film source et ce que l'on suppose du rendu du film receveur. Par exemple : un film source avec un masque magenta assez prononcé (comme la Kodak E 100 S), reproduit avec une Fuji Astia 100 F au masque très vert devrait donner un vert bien plus flashy (le magenta étant la couleur complémentaire du vert, un négatif magenta donne un positif vert), alors que si je reproduit une Astia avec une autre Astia, j'obtiendrait des couleurs à peu près naturelles, avec en plus une dominante verte, le masque du film...

Je me rend bien compte que ces explications doivent paraître bien obscures à ceux et celles qui ne sont pas familiers de la cuisine photographique couleur, mais c'est comme ça que cela fonctionne...

Pas simple, mais rigolo à faire.

Il aura fallu 280 films pour réaliser les séries seconde génération et troisième génération...

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