La résine.

La premier prototype de kiloptyque était satisfaisant du point de vue de l'idée générale, ça tenait debout, mais vraiment pas abouti pour ce qui était des finitions, ni dans la conception même de l'objet (qui il faut l'avouer n'était pas conçu, juste réalisé à l'arrache).

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Le principal problème, c'était la fixation des 32 films. Avec la chaleur, les plaques de PMMA (Altuglass ou Plexiglass sont des noms commerciaux du Polymétacrylate de méthyle) de 2 mm d'épaisseur, une transparente devant, et une translucide derrière prennent du ventre, dans un sens ou dans l'autre, beaucoup trop souple pour une surface pareille. Du coup, les films qui ne sont maintenus que sur les côtés, par leurs extrémités , se mettent à pendouiller en leur milieu. Et ça va en s'accentuant avec le temps (la détérioration est très rapide, 24 heures suffisent à un effet déplorable). On m'a suggéré le verre, bien rigide, mais, pour une surface de 143 cm², il faut une épaisseur significative, et c'est très lourd, cher, et fragile : non !

Je ne sais pas pourquoi, bloqué pendant plusieurs mois par ce souci de construction, j'en suis venu à l'idée de couler les films dans de la résine d'inclusion. Là, c'était sûr qu'ils n'allaient plus bouger, attirés par la gravité. Bien sûr, en résolvant un problème simple par une technique que je ne maîtrise pas du tout, je me trouve confronté à tout plein de nouveaux problèmes.

J'ai la chance de fréquenter un établissement d'enseignement dans lequel, justement, le savoir qui me fait défaut dans ces pratiques, est parfaitement maitrisé par des collègues, que j'ai abondement questionnés. En plus de quelques heures de lecture de documentation absconse (pour moi qui ne suis pas chimiste) et de surf internet, j'étais prêt à me lancer. J'ai donc commandé un pot de résine Polyester pour couler quelques kvardekduptiks pour me faire la main :

kvardekduptiks

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