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lundi 3 février 2014

Exposition à la CIA.

Non, je n'émarge pas à la méphitique maison de Langley, loin s'en faut. Il s'agit plutôt de la Cité Internationale des Arts, cise au 18 rue de l'hôtel de ville, dans le quatrième arrondissement de Paris. C'est Lia Giraud, élève du cycle de recherche SACRE qui m'a proposé de faire partie de ce projet d'exposition collective, et comme j'ai beaucoup d'estime pour son travail, j'ai dit oui.

Voilà l'affiche :

Immersion « en devenir »

Né de la rencontre d'Alexis de Raphaelis, Lia Giraud et Benoit Verjat, IMMERSION est un projet d'installation faisant dialoguer un film et une image vivante formée par des micro-algues. Cette interaction en "temps réel" explore les effets du temps, sous la notion de "Devenir-Algue".

A la rencontre des disciplines, ce projet bénéficie de la collaboration du designer Adrien Bonnerot, du photographe Olivier Gade et de l'aide technique de nombreuses institutions (SUPELEC / EnsadLAb / Fresnoy / Muséum d'Histoire Naturelle de Paris).

Workshop public du 12 Février au 02 Mars 2014

Du lundi au samedi, de 14h-19h

Cité Internationale des Arts 3e étage de la galerie 18, rue de l’Hôtel de Ville - 75004 Paris Tél / Phone : 01 42 78 71 72

vendredi 14 juin 2013

Retour sur la reproduction (tentative d'explication claire)

J'en ai déjà parlé dans un billet ici, ou encore là, et je sais que quand je l'explique de vive voix, je vois rapidement le regard de mon interlocuteur partir vers le flou, les lointains, je fais ça depuis tellement longtemps que les choses me semblent simples comme de l'eau de roche, claires comme bonjour, mais je vois bien que non, ça a l'air compliqué. Donc, nouvelle tentative d'explication en images :

Une diapositive, toute normale :

Diapo tournesol

Que je reproduis, à l'aide d'un soufflet, sur un autre film diapo, qui devrait normalement être développé dans une chimie appelée E–6, mais qu'en fait je développe en procédé C–41, c'est ce que l'on appelle le traitement croisé (cross processing dans la langue de Buster Keaton);

Négatifs tournesol

Ça a pour effet de donner des négatifs (assez normal, le procédé C–41 est la soupe prévue pour développer les négatifs couleur), une montée en contraste (perte de détails dans les ombres et les hautes lumières), et surtout, en fonction du film utilisé, des variations chromatiques qui peuvent être très importantes, ça dépend de l'émulsion elle même (chaque film a un rendu bien à lui, en particulier pour ce qui concerne l'éventuelle teinte du film, jaune pour une Kodak tungstène –EPJ, EPT, EPY–, magenta pour la E100 VS, vert pour certaines Fuji), mais ça va aussi dépendre de l'âge de la pellicule, de sa durée d'exposition au soleil (au cours d'éventuelles diverses brocantes avant que je l’achète), et probablement d'interactions entre les films et la chimie (le C–41 n'aime vraiment pas développer des films E–6, les laboratoires n'en veulent plus, ou alors, une de temps en temps; d'ailleurs, quand je donne un film à développer, le résultat est assez différent de celui que j'obtiens en le faisant moi–même), voire même du lot de production, Kodak était assez farceur, et faisait discrètement évoluer ses films sans prévenir, quand ils ne changeaient pas le nom tout en produisant la même émulsion.

Ensuite, je rephotographie, toujours avec le même soufflet les négatifs obtenus, en utilisant de préférence un autre film (une autre référence de film) en vue de faire à nouveau varier les couleurs, toujours avec un film diapo développé en traitement croisé, ce qui me donne un négatif de négatif, soit, un positif (comme en maths, moins par moins, ça fait plus) :

Positifs tournesol

Avec des couleurs qui peuvent là aussi varier sensiblement par rapport à l'original, ou pas.

mercredi 8 mai 2013

JPO 2013

Cette année, les Journées Porte Ouvertes des ateliers de Vitry sur Seine auront lieu dans tout juste un mois : les samedi 8 et dimanche 9 juin 2013, de midi à vingt heures.

Flyer vitriosart 2013 recto

Flyer Vitriosart verso

Toutes les informations sur le site Vitriosart, je serais, comme toujours, à l'atelier N°11, 16 rue du 10 Juillet 1940.

Un lien vers la page me concernant sur Vitriosart.

Viendez nombreux !

J'écoute For Lena and Lennie (En flânant dans Paris) par Les Double Six

mercredi 1 mai 2013

5³, cinq au cube, c'est le nom d'un nouveau projet, dans la continuité du kiloptyque et du kvardekduptik; il s'agit d'une toute petite pièce, puisque son nom la décrit totalement : c'est un cube de cinq centimètres de côté, en PMMA, avec, en son sein, une diapositive 24 x 36 encapsulée entre deux tranches de silicone.

_DSC9391_01.JPG

Ça fait un bloc d'une taille suffisante pour servir de presse-papier, parfaitement transparent pour que l'on puisse observer l'image qu'il contient, mais le PMMA a des propriétés optiques particulières qui fait des choses rigolotes avec la lumière (les tranches paraissent éclairées de l'intérieur, alors que les faces sont d'une limpidité hyaline, sauf en cas d'accident, volontaire ou non, et le silicone étant quand à lui pur comme de l'eau de source, avec plein de jolies bulles).

C'est donc un petit objet que l'on peut empiler

_DSC9444.JPG

pour en faire une forme triangulaire,

mur

un petit muret,

_DSC9446.JPG

une sorte de cylindre,

enfin, ce que l'on veut.

Mais l'idée de base ayant prévalu à la naissance de 5³, c'est surtout la possibilité d'agrandir l'image de la diapositive, que l'on puisse mieux en profiter : donc le petit cube va venir s'insérer dans une visionneuse

visionneuse

ou un projecteur (projet en devenir, il faut encore que je trouve des LED assez puissantes pour ça), reproductions des anciens systèmes utilisés pour regarder les positifs, complètement transparents eux aussi, de manière à servir de luminaires. La source lumineuse sera une LED, consommant très peu, de sorte que l'on puisse la laisser allumée en permanence, produisant une lumière froide (comprenez, de température de couleur élevée, soit entre 5000 et 6500° Kelvin, comparable à la lumière du jour) pour le meilleur rendu des couleurs de la photo, avec une durée de vie très longue et qui de plus ne dissipe que très peu de chaleur tout en ne produisant pas d'U.V. préjudiciables à la pérennité des couleurs du film. La dimension choisie (hormis le fait que cinq, c'est un chouette nombre), vient du cache des diapositives 24 x 36, qui mesure cinq centimètres de côté, taille normalisée depuis bien longtemps qui permet(tait) de projeter indifféremment les images verticales ou horizontales ainsi que leur positionnement parfait dans le projecteur. 5³ ne fait qu'ajouter un peu d'épaisseur, de matérialité.

Les premiers essais de coulage sont très concluants, malgré différents problèmes comme l'étanchéité du moule, les bulles, l'état du PMMA, et surtout, le positionnement de l'image, qui doit être toujours au même endroit, pour qu'optiquement, par la suite, il n'y ait pas trop de problème de netteté; et le principal souci : arriver à expliquer au film, qui depuis sa naissance s'enroule autour de son axe, qu'il va falloir qu'il s'habitue à être bien à plat:

films courbés

On voit bien ici, depuis le côté, que les films ne sont absolument pas plats (série « Photons »).

Le toucher de la matière m'a aussi donné envie d'en faire sans « cadre » de PMMA, 100 % en silicone parfaitement transparent :

_DSC9402.JPG

le résultat est très satisfaisant et vraiment différent, tant du point de vue tactile que visuel. Je pense continuer dans les deux directions,

_DSC9391.JPG

de toute façon, le cube ayant les mêmes dimensions, il s'insèrera tout aussi bien dans n'importe quel dispositif de visualisation ou de projection, le silicone ayant une tendance naturelle à adhérer aux surfaces lisses, c'est juste un poil plus difficile à ajuster, mais de la sorte, il reste bien en place.

dimanche 3 mars 2013

Une archéologie contemporaine.

Ce titre en apparence paradoxal révèle ce que sous–tend mon utilisation des films dans le kiloptyque et mes autres pratiques utilisant des films pour montrer des photographies.

Kiloptyque Ciel à la fenêtre

J'ai commencé à entasser des pellicules E-6 en vue de les utiliser pour faire de la photo de scène, j'en consommais jusqu'à une vingtaine pour une soirée bien chargée. Comme il s'agissait d'une activité bénévole (l'essentiel pour moi étant de prendre mon pied) et donc absolument pas lucrative, je sautais sur tous les lots de films périmés qui passaient à ma portée, surtout à la foire de Bièvres, voire aux puces de Montreuil. Périmés, car en traitement croisé, je ne recherchais évidemment pas les couleurs justes, mais plutôt un grand contraste (pour les noirs profonds), et une bonne quantité d'informations dans les hautes lumières, le tout avec des couleurs bien vives.

Films divers et variés

J'ai très fortement diminué l'activité photos de scène en argentique, les résultats que j'obtiens en numérique ne me donnent pas la même chose, mais je m'en contente, et puis, Bièvres, c'est fini; depuis 2008, y trouver des vielles péloches tient du tour de force, il faut se faire une raison. Avec les catalogues de films inversibles perdant plusieurs références chaque année (quand ce n'est pas la quasi totalité dans le cas de Kodak), mes tiroirs renferment des archives industrielles rares ! L'EPP, la RDP, l'EPJ et l'EPY, la RAP, la RTP et la RSX, l'E100S et l'E100SW, tout un tas de références aujourd'hui disparues (sauf la RAP, mais pour combien de temps encore ?).

Films qui pendent

Chacune avec son rendu bien particulier, son masque (teinte du film) vert, cyan (uniquement chez Fuji), jaune (pour les tungstène), magenta (les E100S et SW) ou neutre (l'Agfa Précisa ou la E100G). C'est ce qui fait la singularité des kiloptyques : les films utilisés pour la première série de reproductions sont presque tous des émulsions différentes, ou au moins, d'un lot (date de péremption) différent, de même pour la seconde série. Avec des émulsions qui n'existent plus depuis longtemps, surtout pour les premières repros (certains films très âgés ont un rendu intéressant à cette étape mais ne donneraient rien de plaisant pour la suivante). J'ai bien employé le pluriel pour kiloptyque, car bien qu'il n'en existe encore qu'un de fini, deux autres sont prêts à être coulés du point de vue photographique : toutes les images ont été reproduites deux fois et elles attendent sagement dans des boîtes de film 35 mm en fer blanc que je trouve le budget pour les enrober dans le silicone et les illuminer de LED.

Mini kiloptyque films

On peut voir dans ces réalisations une sorte d’hommage au génie industriel des fabricants de films, cherchant sans cesse à améliorer le rendu des images, tant du point de vue de la restitution des couleur que de la finesse; héritiers de la tradition de recherche photographique initiée par Niepce et Daguerre pour les prémices, développée (dans tous ses sens) par Fox Talbot, colorée par Cros et Ducos du Hauron, industrialisé (rendu accessible au plus grand nombre) par Eastman et la famille Lumière, leurs successeurs, anonymes, n'ont pourtant pas chômé et à la fin du vingtième siècle (hier), le photographe disposait d'une palette chatoyante et d'une variété spectaculaire. On retrouve bien sûr cette frénésie d'améliorations incessantes avec les appareils numériques, toujours sur les deux mêmes critères, d'ailleurs; mais alors qu'en argentique, il suffit de changer de film pour avoir un rendu complètement différent, en numérique, il faut changer de boîtier ! ce n'est pas le même budget... Et puis, je sort pour un concert avec une vingtaine de films différents dans les poches de mon gilet, je me vois difficilement faire de même en numérique ;o).

Kiloptyque Ciel à la fenêtre jaune

Kiloptyque Ciel à la fenêtre bleu

Ce travail sur les films, au début sans penser à malice, mais aujourd'hui consciemment, c'est un peu une forme de cristallisation, de fossilisation de l'âge d'or de la diapositive, un témoignage; la fin du vingtième siècle, une profusion incroyable de films très variés dans leur rendu, voire leur technologie, comme un bouquet final juste avant l'avènement du numérique. Et la disparition accélérée de cet incroyable savoir–faire durement et patiemment acquis en plus d'un siècle d'histoire de la photographie en couleur. Il ne s'agit pas de regretter une opulence et une abondance révolue, je suis très au courant de ce que permet la photographie numérique, mais une diapositive offre la transparence et l'immédiateté de l'accès à l'image, ce qu'une carte mémoire ou un disque dur ne proposeront jamais : on est dans le réel, le concret, la matière, le palpable...

Kiloptyque Ciel à la fenêtre W 10

jeudi 28 juin 2012

Mini–kiloptyque, de nouvelles images.

Juste quelques jolies photos faites par Léonard Gade (qui s'avère être mon fils). Comme il venait de s'offrir un 90 mm à bascule et décentrement, j'ai pensé que ça pouvait être une commande intéressante pour qu'il puisse se faire la main avec ce caillou si particulier.

Mini kiloptyque 01

De face.

Mini kiloptyque 02

De profil, avec l'alimentation debout dans l'ombre, au fond à droite.

Mini kiloptyque 03

De face, avec l'alimentation en dessous (qu'est–ce que j'en ai bavé, pour faire une pauvre boîte en PMMA parallélépipédique pas trop moche, j'aurais pu la faire en zinc ou en alu, c'est joli, le métal, mais il aurait alors fallu l'alimenter avec la terre, et les cordons trois connecteurs dont la terre sont vraiment de gros fils très disproportionnés par rapport aux 3,5 Watts que consomme cette pièce !).

Mini kiloptyque 04

De plus prêt.

On notera sur toute la série un aspect bleuté du PMMA, c'est une des difficultés de l'exercice : si on veut un rendu neutre sur le plastique, le film ne sera pas montré avec des couleurs correctes, ici, il l'est parfaitement, et c'est quand même lui la star...

J'écoute Some strange reaction par Firewater, sur l'album Get off the cross... (we need wood for the fire).

mardi 26 juin 2012

Et une petite image, une !

kiloptyque CAF2 F 03

J'écoute Bhangra bros, de Firewater, sur l'album The golden hour.

mardi 19 juin 2012

Mini–kiloptyque

Le kiloptyque, c'est formidable, mais c'est un peu encombrant, et très onéreux. Pour que tout le monde puisse en profiter, je me suis décidé à en faire des versions miniatures, avec un négatif 4 x 5" de quatrième génération de la chose à la place des 32 films 135 de l'original. C'est vrai que ça fait de jolis négatifs, un 4 x 5" en traitement croisé, d'une dimension très raisonnable (10 x 12,5 cm).

kiloptyque CAF2 4G

Et la conception est entièrement nouvelle : à cause des innombrables problèmes de fabrication du premier kiloptyque, conséquences inéluctables d'une absence totale de plan (juste quelques vagues croquis), je me suis agité les neurones, allant même jusqu'à connecter quelques synapses pour en finir par simplifier la chose à l'extrême. L'idée est toute bête : faire du potting (de l'empotage, selon le Grand dictionnaire terminologique, Définition : procédé d'enrobage, selon lequel le moule reste attaché à l'article enrobé de résine. ). Donc, plutôt que de faire un moule, de couler, de démouler, et ne ne pas trop savoir comment je vais relier de manière harmonieuse, simple et élégante ce machin avec la lumière qui doit venir de derrière pour en tirer la quintessence, je coule directement dans le moule qui sera le cadre sur lequel seront fixés les LED. Comme je sais que ce n'est pas très clair, explications en images :

cadre PMMA 1

Le moule sera donc un cadre, en PMMA transparent, avec un fond dans le même matériau.

cadre PMMA 2

L'étape de l'assemblage, sur des plaques de verre, c'est parfait pour nettoyer les coulures après, un coup de racloir, et hop !

Mini Kiloptyque LED

Une plaque de PMMA translucide de 2 mm, de la taille du film, pour diffuser, de sorte que l'on ne voie pas les points chauds des LED, est fixée au fond. Au dessus, (ou derrière, c'est selon), sept rubans de LED de dix centimètres chaque, six LED par ruban... Ça nous fait donc un total de 42 ! incroyable (et c'est complètement fortuit). J'ai décidé de les alimenter en parallèle, alors que jusqu'à présent j'étais en série, et je suis ravi de ce choix. Déjà, pour des raisons esthétiques, la tripaille, qui est visible à la fin, à un petit côté dentelle arachnéenne qui n'est pas pour me déplaire, c'est plus aéré, plus léger, et puis d'un point de vue pratique, ça me fait presque deux fois moins de points soudure, et vu que je ne suis pas vraiment un cador du fer à souder, moins j'en fait, mieux je me porte !

Nouveauté, au lieu de faire de l'inclusion dans de la résine, j'ai décidé de tester l'encapsulage dans un élastomère silicone.

Mini kiloptyque 1

Ensuite, il ne reste plus qu'à fixer, au moyen de deux petites vis, la plaque de PMMA transparente sur laquelle on aura positionné les LED juste derrière le film. La transparence totale permet à la lumière d'éclairer un peu derrière, sur les côtés et au dessus aussi, pas suffisant pour des heures de lecture, mais ça fait un petit point de lumière.

Mini kiloptyque 2

Chaque cadre ayant deux prises d'alimentation, il est possible de les chaîner entre eux, les cinq que l'on voit sur la photo ne sont alimentés que par une seule prise (c'est le maximum possible pour cette alimentation qui fait 18 w).

Je dois dire que je suis assez content du résultat final, et pour plusieurs raisons. En premier lieu, l'objet lui–même me plait. Mais surtout, le principe du potting va être réutilisé à plus grande échelle pour les kvardekduptyques, et aussi bien sûr pour les futurs kiloptyques. Je vais tout d'abord lancer une production de quelques kvardekduptyques, et dès que j'en aurais la possibilité phynancière, je pourrais fabriquer les deux autres kiloptyques de la série « ciel à la fenêtre » dont les films sont près à être coulés.

Je vais inaugurer un petit truc, c'est, à l'instar de Chef Simon (le top des sites de cuisine) qui donne la musique qui convient le mieux à la préparation d'un plat, donner une indication de ce qui passe en boucle dans mon atelier quand j'y suis. Donc, en ce moment, j'écoute Flikkendag, de Va Fan Farhe, sur l'album Zet Je Maar...

lundi 4 juin 2012

Ça faisait longtemps !

D32

Et c'est tout pour aujourd'hui...

samedi 26 mai 2012

Ça meuble...

En attendant que j'aie le temps de vous raconter ce qui se passe à l'atelier.

kiloptyque CAF2 C009

vendredi 25 mai 2012

Si ça ne vous plais pas, il faut le dire...

Oui, les commentaires sont ouverts, vous pouvez aussi me dire si ça vous plait ;o).

kiloptyque CAF2 C011

mercredi 23 mai 2012

On va en faire une habitude.

Encore une image...

kiloptyque CAF2 B009

mardi 22 mai 2012

Encore une image.

kiloptyque CAF2 B005

mardi 15 mai 2012

Fin des JPO 2012.

Un grand merci à tous ceux qui sont venus me soutenir, pour les autres, tant pis pour vous, le Bergerac, la Guiness et la Blanche de Bruges coulaient à flots et c'était plutôt sympathique. Quelques images pour celles et ceux qui ont raté ça :

accueil

De jolis tiroirs permettaient de choisir parmi toutes les images du kiloptyque « Ciel à la fenêtre », le premier du nom, dont les films ne sont pas encore coulés dans la résine ou le silicone, ou le premier coulé, mais dernier en date de prise de vues « Ciel à la fenêtre II (t'as de beaux cieux tu sais) », des tirages 10 x 15 (format carte postale) des 1024 images étaient proposés pour la modique somme de deux euros.

Au dessus étaient présentés quelques tirages de 1024!, en format 10 x 15, 13 x 19, 20 x 30 et 30 x 45 pour lesquels l'accueil a été très favorable, je dois dire que j'ai moi même été agréablement surpris du résultat.

JPO01

Le Kiloptyque, et à droite, les nouvelles productions de l'atelier,

Mini kiloptyque

Les mini kiloptyques, un 4 x 5" de quatrième génération encapsulé dans du silicone dans un cadre de PMMA,

Kiloptique « Ciel à la fenêtre II (t'as de beaux cieux, tu sais) » + mini

À côté de leur ainé, ils ne font pas trop pâle figure.

Kvardekduptik 2012

Le kvardekduptik cuvée 2012 est quand même plus élégant que la cuvée 2011 :

Kvardekduptik 2011

Je ne renie pas, mais je trouve qu'il y a quand même un net progrès.

Kvardekduptik détail

un détail (c'est un kvardekduptik d'images issues de « Ciel à la fenêtre », le premier kiloptyque, encore à naitre.

labo

Les claies de séchage sur lesquelles étaient négligemment posés quelques tests de coulage dans diverses résines époxy,

tests silicone

et sur la table lumineuse, les premiers tests de coulage de gel élastomère silicone, nouveau matériau qui va devenir mon produit de base pour remplacer l'époxy.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, on reparlera de tout ça en détail une autre fois.

mardi 8 mai 2012

1024!

1024! est un projet rigolo et annexe à mon travail sur les films, je ne pouvais pas ne pas envisager la question, d'autant plus que c'est un hommage indispensable à Raymond Queneau et ses cent mille milliards de poèmes.

L'idée première est de pouvoir offrir (cadeau ! gratuit ! quelle horreur ! diront certains) une infinité d'œuvres d'art uniques à qui en formule la demande, une version électronique du kiloptyque, en taille écran.

Le but est de créer un kiloptyque numérique, qui s'appellera 1024! (factorielle de 1024), unique à chaque calcul. il faut :

- une matrice de 32 rangs par 32 colonnes

- un choix en random pour chaque image piochée dans un dossier de 1024 images, avec une boucle de vérification que l'image n'aie pas déjà été choisie

- positionnement de l'image en suivant l'ordre des cases du tableau ou dans un ordre aléatoire en vérifiant au préalable que la case ne soit pas déjà occupée

- Enregistrement en fichier texte (ou un tableau) de la position de chaque image

- enregistrement de la mosaïque générée en 1 image .jpg.

- un compteur d'itération (pour savoir quand on en sera arrivé au bout et savoir combien d'images sont sorties)

- éventuellement, une comparaison avec l'ordre exact du kiloptyque original (pas indispensable, mais rigolo, si un jour la combinaison identique tombe !)

- et a priori, c'est tout pour démarrer.

C'est le cahier des charges d'une jolie petite application entièrement développée (en Python) pour l'occasion par Aymeric Mazurelle, que je remercie vivement pour son soutien.

1024!-2

Dès que possible, une version en ligne permettra à chaque internaute qui le désirera de générer son petit kiloptyque personnel, unique, téléchargeable immédiatement pour en faire son fond d'écran préféré, voire des dizaines ou des milliers, il y a de la marge avant d'épuiser les possibilités :

541852879605885728307692194468385473800155 396353801344448287027068321061207337660373 314098413621458671907918845708980753931994 165770187368260454133333721939108367528012 764993769768292516937891165755680659663747 947314518404886677672556125188694335251213 677274521963430770133713205796248433128870 088436171654690237518390452944732277808402 932158722061853806162806063925435310822186 848239287130261690914211362251144684713888 587881629252104046295315949943900357882410 243934315037444113890806181406210863953275 235375885018598451582229599654558541242789 130902486944298610923153307579131675745146 436304024890820442907734561827369030502252 796926553072967370990758747793127635104702 469889667961462133026237158973227857814631 807156427767644064591085076564783456324457 736853810336981776080498707767046394272605 341416779125697733374568037475186676265961 665615884681450263337042522664141862157046 825684773360944326737493676674915098953768 112945831626643856479027816385730291542667 725665642276826058264393884514911976419675 509290208592713156362983290989441052732125 187249527501314071676405516936190781821236 701912295767363117054126589929916482008515 781751955466910902838729232224509906388638 147771255227782631322385756948819393658889 908993670874516860653098411020299853816281 564334981847105777839534742531499622103488 807584513705769839763993103929665046046121 166651345131149513657400869056334867859885 025601787284982567787314407216524272262997 319791568603629406624740101482697559533155 736658800562921274680657285201570401940692 285557800611429055755324549794008939849146 812639860750085263298820224719585505344773 711590656682821041417265040658600683844945 104354998812886801316551551714673388323340 851763819713591312372548673734783537316341 517369387565212899726597964903241208727348 690699802996369265070088758384854547542272 771024255049902319275830918157448205196421 072837204937293516175341957775422453152442 280391372407717891661203061040255830055033 886790052116025408740454620938384367637886 658769912790922323717371343176067483352513 629123362885893627132294183565884010418727 869354439077085278288558308427090461075019 007184933139915558212752392329879780649639 075333845719173822840501869570463626600235 265587502335595489311637509380219119860471 335771652403999403296360245577257963673286 654348957325740999710567131623272345766761 937651408103999193633908286420510098577454 524068106897392493138287362226257920000000 000000000000000000000000000000000000000000 000000000000000000000000000000000000000000 000000000000000000000000000000000000000000 000000000000000000000000000000000000000000 000000000000000000000000000000000000

c'est exactement le nombre de combinaisons possibles de 1024!

J'accepte entre temps les demandes par courriel à l'adresse : 1024 arobase kiloptyque.net.

Ce projet pourrait aussi vous permettre de m'aider à phynancer la suite de mes coûteuses élucubrations (du micro mécénat, en quelque sorte), en achetant (payant, quelle horreur ! diront les autres) une image d'un kiloptyque généré par ce biais (donc unique, forcément unique) tirée sur papier argentique dans le format que vous souhaiteriez, du 10 x 15 au 50 x 75, voire plus s'il vous reste assez de place sur les murs ! Aucune limite là non plus ;o).

1024-3

lundi 7 mai 2012

1024! (ça marche!)

1024!N°1

Voici la première image combinatoire générée à partir des 1024 images du premier kiloptyque.

(à suivre...)

vendredi 13 avril 2012

1024! (ça avance)

Pour le projet en cours 1024!, les prises de vues sont finies depuis une semaine,

A0

de l'image A1, la première en haut à gauche,

AG34

à la AG 34, la dernière en bas à droite.

Et donc chaque image a été rephotographiée, pour une quatrième génération, la première en numérique. Pour des résultats très variés en fonction des couleurs de l'image originale, de parfaitement juste :

?23

à très décevant (par rapport à l'image de base, en terme de fidélité chromatique) :

?27A

C'est dû au capteur du boîtier qui a beaucoup de mal avec le rendu des rouges et des couleurs en contenant. Non pas des « rouges de lumière incidente », comme un objet qui est rouge parce qu'il absorbe les longueurs d'onde de la lumière inférieures à 600 nanomètres, et donc renvoie par réflexion les longueurs d'onde supérieures par exemple, mais les rouges de lumière, comme quand un filtre rouge est placé devant une source de lumière blanche (ou du moins à large bande passante) : notre œil voit une couleur, mais l'appareil en montre une toute autre. C'est le même phénomène qu'en photo de scène : les rouges sont cramés, les violets profonds deviennent bleu clair, les ambres devient jaunes, beuark !

Journées Portes Ouvertes à Vitry.

Une petite annonce personnelle :

flyer JPO 2012

Vous pourrez venir voir le kiloptyque et ses enfants à l'occasion des JPO des ateliers d'artistes de Vitry sur Seine (94400, juste en bas à droite de Paris).

C'est à la Minoterie, l'atelier N° 11, 16 rue du 10 juillet 1940. Un plan est disponible sur le site de l'association Vitriosart.

mardi 3 avril 2012

Petit interlude en images qui bougent.

En pleine campagne de prises de vues avec le petit chariot, juste un petit lien vers des images fixes en mouvement :

Réglage reproduction 4G Kiloptyque CAF2..

L'image est un peu tremblotante aux changements d'altitude, c'est que l'on est quand même à un fort rapport de reproduction, environ 1/2, c'est une des 32 lignes choisies au pif dont je fait actuellement des reproductions pour la quatrième génération, la première en numérique.

Pour donner une idée de ce qui se passe à l'atelier. C'est assez fastidieux, mais en même temps, je suis tout d'abord assez content du fonctionnement du chariot, et puis j'éprouve un réel plaisir à rephotographier pour la quatrième fois ces images, une par une. Elles ont bien changé, depuis le début, et ce que je vois me plait bien.

À part un vrai problème de restitution de certaines couleurs par le capteur CMOS du D 300s, qui massacre allègrement les rouges, violets et autres oranges (ce qui est quand même dommage, vu le nombre important d'images de lever de soleil dans la série, je vais tester avec d'autres boîtiers pour voir, un bon vieux CCD, par exemple). C'est un problème que je connais bien en concert, mais là, entre l'image de contrôle sur le LCD de l'appareil et la vraie images à quelques centimètres, la différence est spectaculaire (en concert, je n'ai pas trop l'habitude de regarder ce que je viens de photographier, il y a un temps pour tout.

mercredi 21 mars 2012

Kiloptyque, prises de vues, reproductions pour une cinquième génération, en format 24 x 36.

Donc, si vous suivez bien, nous avons des reproductions pour une seconde générations d'images qui m'ont donné des films avec des négatifs issus de diapositives, une seconde campagne de reproductions pour une troisième génération qui m'ont donné des négatifs de négatifs, soit, des positifs, que je me suis empressé de figer dans de la résine, la quatrième génération est née peu après, nous avons donc des négatifs 4 x 5" (10 x 12,5 cm), que je reproduit à nouveau, mais cette fois, en format 135 (24 x 36), c'est quand même mon format de prédilection, et puis c'est aussi dans ce format que j'ai le plus de possibilités de dérives chromatiques, du fait d'un choix important dans mes tiroirs. On va donc commencer avec 25 émulsions différentes, aux dates de péremption allant de mai 1999 à avril 2013, ça devrait faire de la variété...

Les premiers tests donnent bon espoir :

K1-5G

Pour moi qui ai un certain goût pour la macro et microphotographie, le kiloptyque de 125 cm de large qui passe à :

G1-5G-2

7,5 mm (167 fois plus petit ;o), ça laisse entrevoir des possibilités rigolotes...

PS : Faites attention, si vous adoptez un kiloptyque, ça se reproduit à toute vitesse, ces bêtes là !

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