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mardi 15 mai 2012

Fin des JPO 2012.

Un grand merci à tous ceux qui sont venus me soutenir, pour les autres, tant pis pour vous, le Bergerac, la Guiness et la Blanche de Bruges coulaient à flots et c'était plutôt sympathique. Quelques images pour celles et ceux qui ont raté ça :

accueil

De jolis tiroirs permettaient de choisir parmi toutes les images du kiloptyque « Ciel à la fenêtre », le premier du nom, dont les films ne sont pas encore coulés dans la résine ou le silicone, ou le premier coulé, mais dernier en date de prise de vues « Ciel à la fenêtre II (t'as de beaux cieux tu sais) », des tirages 10 x 15 (format carte postale) des 1024 images étaient proposés pour la modique somme de deux euros.

Au dessus étaient présentés quelques tirages de 1024!, en format 10 x 15, 13 x 19, 20 x 30 et 30 x 45 pour lesquels l'accueil a été très favorable, je dois dire que j'ai moi même été agréablement surpris du résultat.

JPO01

Le Kiloptyque, et à droite, les nouvelles productions de l'atelier,

Mini kiloptyque

Les mini kiloptyques, un 4 x 5" de quatrième génération encapsulé dans du silicone dans un cadre de PMMA,

Kiloptique « Ciel à la fenêtre II (t'as de beaux cieux, tu sais) » + mini

À côté de leur ainé, ils ne font pas trop pâle figure.

Kvardekduptik 2012

Le kvardekduptik cuvée 2012 est quand même plus élégant que la cuvée 2011 :

Kvardekduptik 2011

Je ne renie pas, mais je trouve qu'il y a quand même un net progrès.

Kvardekduptik détail

un détail (c'est un kvardekduptik d'images issues de « Ciel à la fenêtre », le premier kiloptyque, encore à naitre.

labo

Les claies de séchage sur lesquelles étaient négligemment posés quelques tests de coulage dans diverses résines époxy,

tests silicone

et sur la table lumineuse, les premiers tests de coulage de gel élastomère silicone, nouveau matériau qui va devenir mon produit de base pour remplacer l'époxy.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, on reparlera de tout ça en détail une autre fois.

jeudi 15 mars 2012

1024!

Aujourd'hui, une image dont je reparlerais plus tard :

1024!

PS : si il se passe apparemment peu de choses sur ce blog, c'est que ça avance...

mardi 17 janvier 2012

Article sur cuk.ch

linge à la fenêtre

Juste un mot pour signaler un article que j'ai publié sur le site cuk.ch sur le sujet qui me tient à cœur en ce moment, à savoir le Kiloptyque : Faire part de naissance : kiloptyque, « Ciel à la fenêtre II ».

mardi 10 janvier 2012

Bonne année 2012 !

Kiloptique « Ciel à la fenêtre II (t'as de beaux cieux, tu sais) »

Et voilà, il est là !

mercredi 30 juin 2010

Quarante–deux !

C'est la réponse à la Grande Question sur la Vie, l'Univers et le Reste selon Douglas Adams.
C'est aussi l'une des réponses possibles à la Grande Question sur Mille, c'est Formidable, Mais n'y Aurait–il Pas Moyen de Faire un Peu Plus Petit et Plus Simple ?

Et oui, le kiloptyque, c'est formidable, mais c'est un peu encombrant, et coûteux et compliqué à produire, aussi je cherchais un nombre inférieur qui m'inspire.

Vingt–cinq, 25, j'aime bien, 5², c'est rond en bouche, ces deux chiffres à la fois ouverts vers l'extérieur et vers l'intérieur, mais c'est assez commun, et un peu trop peu, trop petit... Mais 25 n'est pas complètement écarté, je l'aime bien quand même.

Donc, pourquoi pas quarante deux, déjà comme clin d'œil à la fameuse trilogie en cinq volumes de Douglas Adams, et puis sinon, c'est un nombre assez quelconque, bien peu de particularités mathématiques à en croire l'extraordinaire Diconombres, si ce n'est une particularité en physique (optique) :

C'est l'angle constant que forme l'arc-en-ciel avec l'axe observateur-soleil.
Et considérant que je montre plutôt des images en couleurs agencées à peu près dans l'ordre de celles d'un arc–en–ciel (violet, indigo, bleu, vert, jaune, orange et rouge), cette coïncidence tombe à pic !
En plus, quarante–deux images divisé par sept couleurs me donne un six images par bande, ça tombe juste, ça tombe bien !

Pour finir, l'appellation en Grec ou Romain, qui sonne bien pour le kiloptyque, me plait beaucoup moins, pour quarante deux, ça sonne assez laborieux, aussi ai–je été jeter un œil, toujours dans le très riche Diconombres, du côté des chiffres dans toutes les langues, et là, en bas de la page, je vois un truc qui m'attire le regard et l'esprit : les nombres en esperanto, et là, notre quarante–deux devient kvardekdu, donc, pour les petites pièces, c'est parti pour les kvardekduptik ! Bien que je ne sois pas du tout espérantiste, cette idée de langue « universelle » m'a toujours séduit, donc...

Ce sera kvardekduptik !

Le premier proto en cours de fabrication.

Dernière minute : ayant récemment présenté le premier kiloptyque, un des visiteurs, intéressé par mes explications me demanda :

« Et, 1024, divisé par 24, ça fait quoi ? »

Et moi de répondre, « Beuuu, j'en sais rien, et pourquoi 24 d'abord ? »

« Pour savoir combien de temps ça fait en cinéma. » fut sa réponse, et il sortit son téléphone pour faire le calcul, et, je vous le donne en mille,

ça fait 42,6666667 !

J'avoue avoir été bluffé, espanté, comme quoi Douglas Adams avait bien raison, c'est bien la réponse à la Grande Question sur la Vie, l'Univers et le Reste !

jeudi 24 juin 2010

Kiloptyque, mais qu'est–ce donc ?

Il s'agit de photographie.

Au début, rien de spécial, juste envie de mémoriser le ciel à la fenêtre, une sorte de catalogue de couchers de soleil.

C'est une série qui a commencé, comme toutes les séries, à mon insu, il s'agit de P.O.C. (Photographie Obsessionnelle Compulsive). Forcément par un coucher de soleil, forcément flamboyant. Continuée sans m'en rendre compte pendant des années.

Et puis, après avoir déménagé, cette série était forcément terminée. Des centaines d'images, sans grand intérêt individuel, si ce n'est de jolis cieux. Les photos originales sont toutes des diapositives 24 x 36, faites avec les meilleurs objectifs possibles et les meilleurs films du moment. Le rendu de ces originaux est magnifique observé à la loupe 6 x sur une table lumineuse.
Mais qu'en faire ?
Comment les montrer ?
Un tirage fait perdre beaucoup de nuances, et surtout, la transparence éthérée du film. Une projection sur grand écran est majestueuse mais la chaleur de la lampe altère rapidement et irrémédiablement le film...

Et comment choisir celle–ci plutôt que celle–là ?
Pourquoi ne pas toutes les montrer d'ailleurs ?
Et puis pourquoi ne pas y intégrer d'autres photos complètement différentes (bien que prises du même lieu), tant par le sujet que par le rendu chromatique, comme des virgules dans une trop longue phrase...

Et c'est devenu une évidence : noyé sous les panneaux publicitaires, écrasé par les centaines de chaînes de TV, les Megapixels des capteurs des appareils photo, les Gigas, puis Teraoctets des disques durs toujours plus nombreux, les Petaoctets d'images en tout genre (du plus médiocre au sublime) visibles sur la toile, une photo seule semble se dissoudre instantanément dans cette masse. L'image au singulier n'est plus.

Après le diptyque, le triptyque, nous sommes à l'ère du kiloptyque.
Kilo pour mille, bien sûr, mais un mille informatique de 2¹⁰, soit mille vingt–quatre. Une matrice de 32 x 32 « pixels ».

Un Peu de technique...

Quelle solution adopter afin de ne pas perdre la transparence du film ?

Montrer des films !

Des duplicatas de diapositives, alors ? oui, mais on perd autant sinon plus de nuances qu'au tirage.

Tant qu'à avoir des pertes d'information et de nuances, tentons la manière violente...

La solution choisie, pour cette première série, c'est le double traitement croisé.

Le traitement croisé est un procédé consistant à développer un film prévu pour faire des diapositives (devant normalement être traité en chimie E-6) dans une chimie prévue pour développer des films négatifs couleur (procédé C-41). On obtient alors un négatif très contrasté avec des couleurs plus ou moins fausses (mais jamais justes). Chaque film a un rendu qui lui est propre. Et ça donne de jolis négatifs :

Amassant compulsivement depuis plus de quinze ans des films E–6 dans le but de leur faire subir cet outrage j'ai dupliqué toutes les diapositives originales sans autre ordre ni méthode que de changer de type de film toutes les trente six vues.

Et rebelote, je duplique les négatifs ainsi obtenus avec le même procédé, en changeant le négatif rephotographié de temps en temps, pour mettre un peu de rythme et de variété (en changeant évidemment à nouveau de type de film toutes les trente six vues).