Kiloptyque, prises de vues 1, reproductions pour une seconde génération.

Prise de vues.

Pour résumer, j'ai décidé de montrer des films, donc, il faut que je les produise, ces films.

Il s'agit de reproductions de diapositives, j'utilise donc pour cela un dispositif parfaitement approprié :

un soufflet, avec un 50 mm et un reprodia , le tout monté sur l'appareil (le vieux F4s reprend du service).

L'éclairage, pour des raisons évidentes de quantité et de qualité (température de couleur) de lumière devant être parfaitement reproductible sera assuré par un flash.

Premiers tests : diaphragme Ø8 (le meilleur de l'objectif), trois films différents de la pleine puissance à la puissance minimum du flash (1/128), avec deux images très différentes. Hors de question ici de faire confiance à la cellule de l'appareil, les images à reproduire sont trop atypiques et je n'ai qu'une confiance limitée dans les choix qu'il pourrait faire.

Bien noter au passage la distance flash/dépoli du reprodia (7 cm), ainsi que la focale du réflecteur du flash (17 mm avec le diffuseur grand–angle intégré).

K1__01.JPG

Ça marche parfaitement à 1/64 de puissance (en fait, c'est assez difficile à analyser à l'œil, vu que ça a l'air bon de 1/32 à 1/128, je rappelle qu'il s'agit de traitement croisé, et que ce procédé est assez souple –entre la diapositive très peu souple dont c'est le film que l'on utilise, et le négatif couleur, dont c'est la chimie–).

Et c'est parti ! Travail assez fastidieux, car trèèèèès répétitif, mais ça avance assez vite. Au bout de quelques centaines de déclenchements, j'ai cherché à optimiser la position de l'opérateur, c'est debout que les articulations du bras droit (qui prend la diapo dans la boîte, la met dans le reprodia, la ressort du reprodia après déclenchement et la range dans une autre boîte) souffrent le moins, alors que la main gauche se contente d'appuyer sur le déclencheur souple.

Comme je change de variété de film à chaque fois que je change de bobine, avant de commencer, j'ai préparé un petit assortiment :

assortiment

Tout est noté : marque, modèle, date de péremption (si j'ai encore l'emballage la précisant) et acronyme (le petit nom du film, pour les intimes).

Précision : les plus fraîches des pellicules sont périmées de moins d'un an, quand aux plus anciennes, on atteint une péremption de 29 ans (1981) ! Sur cette première série de reproductions, je peux utiliser à peu près n'importe quel film, même si le résultat donne un négatif vraiment peu lisible (certains films ont un masque homogène vraiment très opaque qui donne l'impression qu'il n'y a pas d'image dessus, néanmoins, sur une table lumineuse et avec une bonne loupe, on arrive à distinguer quelque chose).

Il en va tout autrement pour la deuxième série de reproductions, laquelle devra être faite uniquement avec des émulsions ne présentant qu'un masque de faible densité, voire pas de masque du tout. Le choix de films se réduit donc pour la deuxième série, le but étant quand même qu'au final on voie toutes les images !

Trente–deux vues sur trente–deux films pour arriver au Kiloptyque, mais à la base, en comptant les ratés, il a fallu utiliser bien plus de films pour les repros de seconde génération.

Tout sur la deuxième série ici...

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