Kiloptyque, prises de vues 1, reproductions pour une seconde génération.
Par OG374-GANDI le mercredi 30 juin 2010, 20:36 - Avancement des travaux - Lien permanent
Prise de vues.
Pour résumer, j'ai décidé de montrer des
films, donc, il faut que je les produise, ces films.
Il s'agit de reproductions de diapositives, j'utilise donc pour cela un
dispositif parfaitement approprié :
un soufflet, avec un 50 mm et un reprodia , le tout monté sur l'appareil (le
vieux F4s reprend du service).
L'éclairage, pour des raisons évidentes de quantité et de qualité
(température de couleur) de lumière devant être parfaitement reproductible sera
assuré par un flash.
Premiers tests : diaphragme Ø8 (le meilleur de l'objectif), trois films
différents de la pleine puissance à la puissance minimum du flash (1/128), avec
deux images très différentes. Hors de question ici de faire confiance à la
cellule de l'appareil, les images à reproduire sont trop atypiques et je n'ai
qu'une confiance limitée dans les choix qu'il pourrait faire.
Bien noter au passage la distance flash/dépoli du reprodia (7 cm), ainsi que
la focale du réflecteur du flash (17 mm avec le diffuseur grand–angle
intégré).
Ça marche parfaitement à 1/64 de puissance (en fait, c'est assez difficile à
analyser à l'œil, vu que ça a l'air bon de 1/32 à 1/128, je rappelle qu'il
s'agit de traitement croisé, et que ce procédé est assez souple –entre la
diapositive très peu souple dont c'est le film que l'on utilise, et le négatif
couleur, dont c'est la chimie–).
Et c'est parti ! Travail assez fastidieux, car trèèèèès répétitif, mais
ça avance assez vite. Au bout de quelques centaines de déclenchements, j'ai
cherché à optimiser la position de l'opérateur, c'est debout que les
articulations du bras droit (qui prend la diapo dans la boîte, la met dans le
reprodia, la ressort du reprodia après déclenchement et la range dans une autre
boîte) souffrent le moins, alors que la main gauche se contente d'appuyer sur
le déclencheur souple.
Comme je change de variété de film à chaque fois que je change de bobine,
avant de commencer, j'ai préparé un petit assortiment :
Tout est noté : marque, modèle, date de péremption (si j'ai encore
l'emballage la précisant) et acronyme (le petit nom du film, pour les
intimes).
Précision : les plus fraîches des pellicules sont périmées de moins
d'un an, quand aux plus anciennes, on atteint une péremption de 29 ans
(1981) ! Sur cette première série de reproductions, je peux utiliser à peu
près n'importe quel film, même si le résultat donne un négatif vraiment peu
lisible (certains films ont un masque homogène vraiment très opaque qui donne
l'impression qu'il n'y a pas d'image dessus, néanmoins, sur une table lumineuse
et avec une bonne loupe, on arrive à distinguer quelque chose).
Il en va tout autrement pour la deuxième série de reproductions, laquelle devra être faite uniquement avec des émulsions ne présentant qu'un masque de faible densité, voire pas de masque du tout. Le choix de films se réduit donc pour la deuxième série, le but étant quand même qu'au final on voie toutes les images !
Trente–deux vues sur trente–deux films pour arriver au Kiloptyque, mais à la base, en comptant les ratés, il a fallu utiliser bien plus de films pour les repros de seconde génération.